Comment réagir à l’errance et aux fugues de personnes âgées ?

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Fugue, errance, déambulation… Des termes souvent employés de manière inappropriée par le grand public à l’encontre des personnes âgée

Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées, on constate que les personnes « fuguent ». Ce phénomène semble n’avoir ni sens ni but. Pourtant, bien souvent, la personne malade marche afin de se sentir plus autonome dans ce qu’elle fait.

En effet, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer qui ne peut plus faire les tâches du quotidien seule retrouve une certaine autonomie dans la marche. La « fugue » n’est pas toujours intentionnelle pour la personne malade.

Une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut « fuguer » sans le vouloir réellement. Cela arrive fréquemment dans le cadre d’un déménagement, que ce soit dans un EHPAD, dans une maison de retraite médicalisée ou encore pour passer d’un domicile à un nouveau.

Ces personnes cherchent des repères. La fugue se retrouve chez les malades qui ne sont pas habitués à l’endroit dans lequel ils se trouvent.

A cause de la maladie qui leur retire petit à petit la mémoire, ces personnes peuvent, comme un enfant qui voudrait découvrir le monde qui l’entoure, suivre leur instinct, en voulant retrouver la maison dans laquelle ils ont passé une partie de leur enfance ou leur enfance complète.

Ils ont la volonté de se rendre dans un endroit bien précis ; mais cela peut leur porter préjudice et ils peuvent se perdre dans cet environnement qu’ils ne connaissent pas.

Il existe bien heureusement des solutions afin d’éviter les « fugues » des personnes malades, ou encore si elles ont tout de même lieu que celles-ci mettent en grand danger la personne.

Les aidants travaillant dans les maisons médicalisées et EHPAD sont présents auprès de ces personnes. En effet, les aidants sont là pour parler avec les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, ils sont à leur écoute. Le but est de les familiariser avec le nouvel environnement dans lequel elles sont.

Habituer une personne à son environnement peut effectivement paraître anodin mais pour une personne qui est désorientée, se sentir bien dans son nouveau milieu de vie est essentiel et peut éviter la « fugue ».

La science et la technologie se mettent également au service des malades d’Alzheimer ; il existe aujourd’hui des traceur GPS ou puces électroniques, qui permettent de géo-localiser les personnes ayant « fuguées ». Mais ces dispositifs ne sont pas toujours acceptés par les patients.

En effet, ils peuvent être perçu comme un corps étranger par les malades et peut donc donner lieu à des violences, voire de l’automutilation. Il est pour cela vraiment impératif de demander son avis et d’en discuter avec la personne malade.

L’errance c’est quoi ?

Au moment d’évoquer la maladie d’Alzheimer de la personne âgée, le mot fugue est dans tout les cas à bannir. En effet,  la volonté consciente de fuir n’est pas présente chez les personnes âgées malades

En déterminant la cause de la déambulation, il devient plus simple de la prévenir.

L’errance liée à la maladie d’Alzheimer peut prendre diverses formes :
– sans but consiste en une déambulation imprécise, sans véritable direction ou destination.
 avec but comporte généralement un objectif précis.
nocturne est associée à des troubles du sommeil et à l’incapacité à distinguer le jour de la nuit.
– complexe est accompagnée éventuellement de gestes répétitifs.

Nos conseils

Des bonnes attitudes peuvent pour autant aider à prévenir et réduire le phénomène d’errance ou de fugue des personnes âgées :

  • D’abord, évitez les recours aux contraintes physiques : si la personne âgée insiste pour sortir, et si vous le pouvez : accompagnez la personne âgée et une fois dehors essayez de la distraire et de l’inciter à rentrer.
  • Ensuite, évitez le recours aux traitements médicamenteux : certains peuvent provoquer des effets secondaires (somnolence, chutes, une confusion accrue…)
  • Par ailleurs, repérez les constantes de ces errances. Noter les circonstances et l’heure ou la personne est sujette aux errances pour en prévenir la répétition, en distrayant, en rassurant ou en aidant la personne âgée malade.
  • Sécurisez l’environnement de la personne. Évitez de laisser les clefs de la porte du logement, ne pas laisser l’entrée dans la lumière…
  • Sensibilisez vos voisins et amis sur la situation de la personne âgée. Cette sensibilisation permet d’augmenter l’alerte en cas de sortie échappant à votre vigilance.
  • Pour terminer, prévoyez un moyen d’identification et des photos

Des solutions pour apaiser les malades !

Il existe d’autres moyens du même type pour soulager les malades Alzheimer !

Les vitamines, antioxydants et autres habitudes d’hygiène de vie peuvent également permettre un soulagement du patient. On vous donne 10 conseils: exercice physique, correction de troubles visuels ou auditifs… en cliquant juste ici.

Enfin, des thérapies douces telles que la méthode Montessori, les jardins therapeutiques, la « doll therapy », le Snoezelen ou encore l’utilisation de « Paro le phoque » sont tout autant de dispositifs mis en place pour aider les malades Alzheimer sans utiliser de traitement.

Pour trouver des solutions adaptées face à l’Alzheimer, consultez nos spécialistes au 04 72 69 89 09

 

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