Faire face au déni de la maladie chez les personnes âgées

déni de la maladie

L’annonce de la maladie va déclencher chez la personne âgée malade tout un processus adaptatif incluant plusieurs phases dont le déni de la maladie.

Parmi ces différentes étapes, on cite souvent celle succédant au choc de l’annonce : le déni. Celui-ci peut également toucher les aidants proches notamment pour les maladies telles que l’Alzheimer.

Le déni est un mécanisme de défense psychique qu’on ne contrôle pas. Ce déni peut être total, la personne âgée malade ou l’entourage nie la réalité, mais le plus souvent, il n’est que partiel.

Déni de la maladie : une étape vers l’acceptation

Le déni est un mécanisme de défense visant à se protéger et à préserver son équilibre. La personne âgée malade essaye de se protéger en modifiant sa réalité dramatique en une situation moins difficile. Elle préserve ainsi son intégrité physique.

Or en refusant la réalité du diagnostic, la personne malade peut retarder de manière dommageable sa prise en charge. Ce sont donc les conséquences du déni qu’il faut considérer, plus que le déni lui-même

Qu’en est – il pour le déni exprimé par l’aidant ? Aussi difficile soit – elle, l’étape du déni est importante car elle permet de se mobiliser et donne à l’aidant naturel le moyen de faire face à la maladie.

Il est important, en premier lieu, de comprendre et surmonter les mécanismes de protection avancés par la personne âgée malade. Surmonter le déni de la personne âgée malade doit permettre parallèlement de surmonter son propre déni.

Des postures à adopter

Plusieurs postures peuvent être adoptées pour faire face à la réaction de déni de la personne âgée :

  • La patience (le temps nécessaire pour affronter la réalité d’une situation est plus ou moins long selon les personnes).
  • La communication
  • La diffusion d’informations (faire en sorte que la personne âgée en déni comprenne les options qui se présentent, connaissent les symptômes d’une maladie, les traitements existants, l’évolution de la maladie etc.).

Répéter calmement les faits observés (sans émettre de jugement) ; ne pas prendre les critiques personnellement ; ne pas confondre déni avec le souci et l’espoir.

Vous êtes aidant ? Besoin d’information, d’être aidé ? Pour connaître vos droits, cliquez ici !

En recherche de solution pour un proche en maison de retraite, consultez nos spécialistes au 04 72 69 89 09 ou sur www.ascelliance-retraite.fr

About

View all posts by

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *